24 avril 2018
Les actions publiques mises en application de façon précipitée à la suite d’un scandale de corruption sont-elles réellement efficaces? Selon Yves Boisvert, professeur à l’École nationale d’administration publique (ENAP), elles ne serviraient qu’à préserver le lien de confiance avec le public sans apporter de réels changements dans l’organisation. En collaboration avec Jean-Patrick Brady, le chercheur a mené une étude auprès d’acteurs de l’administration lavalloise afin, d’une part, de saisir les risques éthiques existants dans les organisations et, d’autre part, de répertorier des stratégies d’atténuation de ces risques qui font leurs preuves à l’heure actuelle.
Source : Revue canadienne de science politique – Consulter